Portraits :

Nicolas Sarkozy(1) et Ségolène Royale(2)
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Le comparatif

Beaucoup de points communs... contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas le pouvoir en soi qui les anime, mais la mise en œuvre de leur forte ambition personnelle qui les porte. NS plus encore que SG a un ego et un sens de sa personne très développé.

Ils se sentent par ce biais très investi dans une fonction qui les mette en valeur. Par ailleurs, NS est un peu plus présent, réactif, « dans l’instant », alors que SR est dans un fonctionnement plus lent, moins réactif mais ou la reconnaissance de son territoire personnel et politique est à n’oublier sous aucun prétexte. En tout cas, il y a chez les deux des idées élaborées et une touche d’idéalisme que la réalité du monde politique aura vite fait de contrôler. En tout cas, une certaine rigidité de point de vue peut en ressortir, renforcé par une vision sérieuse de la vie et avec des règles de conduite bien établies.

Ils sont servis par un bon outil de réflexion et des facultés de synthèse plus marquées chez lui et renforcées d’une certaine curiosité :

c’est un agitateur d’idée ; pour elle, on observe un certain forçage intellectuel, témoignant d’un parcours de réflexion pas forcément prévu d’avance. Leur énergie est distillée avec une relative souplesse, ce qui accroît l’efficacité de leurs projets à long terme mais, le côté cérébral de NS le rend remuant et orgueilleux.

Approfondir donc, aller au bout de sa réflexion, donner de la continuité à son effort sur des projets « sérieux » et mûrs, voilà leur programme. Ils n’aiment pas changer de cap facilement. Tous les deux fins stratèges, ils savent anticiper et prendre un coup d’avance et avoir l’ascendant sur les autres ou sur les événements ; SG avec discrétion : elle est là et réapparaît où on ne l’attend pas. En outre avec elle, c’est en avant toute, mais tous derrière moi au service de mon projet. NS plus en force, plus musclé : il est mieux armé pour animer, diriger et gérer la tourmente. En outre, son sens des affaires n’est jamais loin. L’impulsion finale est cependant forte, marquée et contrôlée pour les deux : l’inhibition, ils ne connaissent pas mais, ils savent intérioriser leurs émotions.

Ils sont tous les deux relativement autonomes affectivement et ne se dispersent pas facilement : les choix, les sélections se font sans difficulté et à l’occasion, ils peuvent s’impliquer parfois fortement. SR aime cependant plus que lui, produire et, revendiquer fortement la paternité de ses « œuvres ». Obtenir un résultat visible, palpable, glorieux ne fait pas leur originalité, cependant, son autoritarisme à elle peut la déborder et, sa patience naturelle à lui peut se rompre par des accès de colère épisodique.
Côté cœur, si pour lui c’est le côté bon copain, l’amour camaraderie qui l’emporte, pour elle, ce qui domine, c’est plutôt la quête de la perfection. Tous les deux savent rythmer leur attachement et changer de compagnon quand cela s’impose. Mais lui a plus souffert qu’elle, que sa froide ascendance sur la vie protège encore.

Combien de millier de sourires à eux deux ? Quand elle use et abuse d’un faux sourire complice et séducteur si non compatissant pour se mettre en scène, lui affecte et prétend partager la souffrance et réconforter ses interlocuteurs comme un vieux copain. En somme, ils ne sont pas arrivés là par hasard, mais à ce jour, le général l’a emporté sur la fine manipulatrice.

Éléments morphologiques de leurs visages :

Cadres normaux à étroits — fronts hauts différenciés, plus large chez NS avec raréfaction capillaire à la racine du front chez SR — nez haut et convexe, plus fort chez lui — racines du nez hautes et assez projetées — bord du nez plus fin chez elle — nostrum descendant chez lui — bouts du nez larges mais pas projetés — de l’orbitaire chez les deux — un menton plus marqué chez lui mais du carré plus fort chez elle — un enrobement de la mâchoire mieux préservé chez elle — des yeux montants chez elle et descendants chez lui — du grand zygomatique sans buccinateur chez elle, associé à du petit zygomatique chez lui. Une certaine dose du type respiratoire chez elle et cérébral chez les deux.